Les Nouvelles Editions Françaises – Intégral « Les juifs en France »

Dr George Montandon : Comment reconnaître le juif ?
Dr Fernand Querrioux : La médecine et les juifs.
Lucien Pemjean : La presse et les juifs.
Lucien Rebatet : Les tribus du cinéma et du théâtre.

Robert Denoël a fondé les Nouvelles Editions Françaises le 20 novembre 1940, en transformant la dénomination de sa société « La Publicité Vivante », qui datait du 15 octobre 1937.
Il crée cette enseigne un bon mois après la réouverture des Editions Denoël : elle n’est donc pas destinée à remplacer temporairement sa maison fermée par les Allemands du 17 juin au 15 octobre 1940, comme on l’a dit, mais à publier des ouvrages imposés par l’occupant.
Pourquoi y publie-t-il aussi Les Beaux Draps ? Auguste Picq expliquait que le pamphlet de Céline avait servi de « faire-valoir » aux N.E.F. Je suppose que les livres pour enfants de Thornton Burgess, publiés pour la première fois en 1933 par les Editions Denoël et Steele et remis en vente en 1940 avec l’adresse des Nouvelles Editions Françaises, avaient aussi cette fonction.
Les quatre volumes publiés entre novembre 1940 et mars 1941 dans une collection au titre bien compromettant : « Les Juifs en France », ont été vendus à moins de 3 000 exemplaires. Au cours de son procès, en juillet 1945, Denoël dira qu’il a arrêté cette collection après le quatrième volume, « en voyant les mesures prises contre les Juifs ». Le fait est que trois autres titres annoncés au second plat de couverture des quatre premiers n’ont jamais paru.
Les Nouvelles Editions Françaises, domiciliées au 21, rue Amélie, c’est-à-dire dans le bâtiment accolé à celui des Editions Denoël, n’avaient pas d’existence légale : c’est en transformant le ‘‘19’’ en ‘‘21’’ sur un acte d’association provisoire (cf. Chronologie, 23 janvier 1941) que Denoël, ou George Hagopian, son homme d’affaires, entérinent une situation de fait (les volumes étaient bien entreposés à cette adresse) mais sans la notifier au Registre de commerce.
Les rares documents à l’en-tête des N.E.F. que l’on possède portent tous la signature de Robert Denoël. Maurice Bruyneel dit Albert Morys avait bien, en février 1941, signé le prière d’insérer des Beaux Draps avec le titre de « secrétaire général », et Auguste Picq, le comptable des Editions Denoël, pris en main les comptes de la société, il n’en demeure pas moins qu’un seul homme a, comme dans toutes ses entreprises, présidé aux destinées des Nouvelles Editions Françaises, et ne s’en est d’ailleurs pas caché à la Libération : Robert Denoël.

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ISBN : 9781648581779
Format : Livre de poche
Nombre de pages : 424
Dimensions : 152 x 229 x 24 mm

Lucien Rebatet – Les tribus du cinéma et du théâtre

Des désastres financiers, un abaissement calculé de la sensibilité et du goût français, tel est le bilan de l’activité juive à la scène et à l’écran. On peut en croire le plus mordant et le mieux informé de nos critiques.

Le cinéma est né en France. Les frères Lumières d’abord, Charles Pathé, Léon Gaumont ensuite, sans oublier Georges Méliès, tous précurseurs du septième art, sont français. Mais, « si le cinéma est né dans les laboratoires de France, c’est à Hollywood qu’il a grandi, qu’il a conquis son autonomie à la fois d’industrie et d’art, que sa technique s’est prodigieusement développée et perfectionnée ». Là-bas, les réalisateurs Van Dyke, Stroheim, John Ford, Howard Hawks et bien d’autres sont tous chrétiens et leurs créations, ainsi que leurs méthodes de travail sont « typiques de l’esprit yankee ».

À quel moment donc, par quels moyens, Hollywood et l’industrie du cinéma sont-ils passés en grande partie entre d’autres mains ? C’est à cette question que Lucien Rebatet répond ici : « Il est symbolique d’observer que la première tribu juive du cinéma n’apportait d’autre contribution que son ingéniosité commerciale. Les Aryens avaient créé, les Juifs accouraient derrière eux pour exploiter leur travail. Ce mot d’« exploitation », si plein de sens en la matière, est du reste entré comme on vient de le voir dans le vocabulaire quotidien du cinéma. »

Lucien Rebatet (1903-1972) est un écrivain, journaliste et critique musical et cinématographique français. Se proclamant fasciste, il écrit pour le journal Je suis partout de 1932 à 1944, est condamné à mort à la Libération, puis gracié. Il reste en prison jusqu’en 1952, où il termine un roman qui sera son chef-d’œuvre, Les Deux Étendards. Il publie ensuite d’autres romans, collabore au journal Rivarol et rédige une Histoire de la musique qui fait toujours référence aujourd’hui.

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ISBN : 9781645509288
Format : Livre de poche
Nombre de pages : 122
Dimensions : 152 x 229 x 7 mm