Philippe Henriot – « Ici, Radio-France »

« L’homme à la voix d’or », c’est ainsi qu’était surnommé l’éditorialiste radiophonique Philippe Henriot. Ses chroniques, toujours percutantes, lui ont valu d’être assassiné par la Résistance gaullo-communiste en 1944. Ce livre réunit ses allocutions de l’année 1942, année charnière dans le conflit que vivait l’Europe.

Un très grand nombre d’amis connus et inconnus m’ont exprimé le désir de retrouver imprimées les causeries que je donne chaque semaine à la radio. Je me suis décidé à répondre à ce vœu, puisque mes correspondants m’assuraient que ces pages, relues, pourraient continuer de servir utilement à répandre des vérités trop méconnues de ceux qui se laissent prendre aux pièges des propagandes étrangères. Je n’ai pas, en les publiant, d’autre but qu’en les prononçant : mettre au service des Français les arguments, les textes, les rappels d’histoire propres à leur faire mieux comprendre que l’intérêt de la France commande une docilité exemplaire aux consignes des chefs et une union étroite autour de la Patrie qu’ils incarnent. J’ai maintenu à cette publication l’ordre chronologique de mes causeries. Il m’a paru qu’il serait plus aisé de suivre ainsi à travers elles la marche des événements au cours de l’année 1942. À part trois ou quatre dont le texte a malheureusement été égaré, mes auditeurs les retrouveront toutes. Je souhaite que ceux qui ne les écoutaient pas consentent à les parcourir ici : il me semble que le recul même du temps leur confère après coup une valeur de démonstration et d’épreuve susceptible, sinon de convaincre, du moins de faire réfléchir les hommes de bonne foi.

Philippe Henriot, 1943

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ISBN : 9781645509264
Format : Livre de poche
Nombre de pages : 262
Dimensions : 127 x 203 x 15 mm

Philippe Henriot – Le 6 février

L’échec du coup de force du 6 février 1934 a fait couler beaucoup d’encre. Qui sont les responsables ? Dans ce livre, Philippe Henriot détaille les tenants et les aboutissants de cette journée funeste.

Car ils ont raison tous ceux qui parlent de coup de force. Le 6 Février fut bien la journée du coup de force. Mais ceux qui le tentèrent n’étaient pas les « fascistes » ni les « troupes de la réaction ». Bien au contraire. Et nul ne peut comprendre le véritable sens de la journée tragique s’il n’en connaît les préliminaires et les préparatifs. Un an de régime cartelliste avait recréé dans le pays tout entier les déceptions et les amertumes de 1926. Les ministères s’écroulaient les uns sur les autres. Le parti radical, seul chargé des responsabilités et des bénéfices du pouvoir, s’irritait de sa propre impuissance. Prisonnier d’une littérature démagogique, aussi encombrante après les élections qu’elle avait pu être fructueuse avant, il ne pouvait que partager son temps entre les imprécations qu’il lançait à ses adversaires de droite et les reproches amers dont il accablait ses alliés à éclipse de la S.F.I.O. Aussi bien les cadres des deux partis craquaient-ils de toutes parts.

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ISBN : 9781648586330
Format : Livre de poche
Nombre de pages : 184
Dimensions : 127 x 203 x 11 mm