Des désastres financiers, un abaissement calculé de la sensibilité et du goût français, tel est le bilan de l’activité juive à la scène et à l’écran. On peut en croire le plus mordant et le mieux informé de nos critiques.
Le cinéma est né en France. Les frères Lumières d’abord, Charles Pathé, Léon Gaumont ensuite, sans oublier Georges Méliès, tous précurseurs du septième art, sont français. Mais, « si le cinéma est né dans les laboratoires de France, c’est à Hollywood qu’il a grandi, qu’il a conquis son autonomie à la fois d’industrie et d’art, que sa technique s’est prodigieusement développée et perfectionnée ». Là-bas, les réalisateurs Van Dyke, Stroheim, John Ford, Howard Hawks et bien d’autres sont tous chrétiens et leurs créations, ainsi que leurs méthodes de travail sont « typiques de l’esprit yankee ».
À quel moment donc, par quels moyens, Hollywood et l’industrie du cinéma sont-ils passés en grande partie entre d’autres mains ? C’est à cette question que Lucien Rebatet répond ici : « Il est symbolique d’observer que la première tribu juive du cinéma n’apportait d’autre contribution que son ingéniosité commerciale. Les Aryens avaient créé, les Juifs accouraient derrière eux pour exploiter leur travail. Ce mot d’« exploitation », si plein de sens en la matière, est du reste entré comme on vient de le voir dans le vocabulaire quotidien du cinéma. »
Lucien Rebatet (1903-1972) est un écrivain, journaliste et critique musical et cinématographique français. Se proclamant fasciste, il écrit pour le journal Je suis partout de 1932 à 1944, est condamné à mort à la Libération, puis gracié. Il reste en prison jusqu’en 1952, où il termine un roman qui sera son chef-d’œuvre, Les Deux Étendards. Il publie ensuite d’autres romans, collabore au journal Rivarol et rédige une Histoire de la musique qui fait toujours référence aujourd’hui.
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ISBN : 9781645509288
Format : Livre de poche
Nombre de pages : 122
Dimensions : 152 x 229 x 7 mm